Profil des parents maltraitants
La Parentalité dysfonctionnelle
Parentalité dysfonctionnelle : Comportement d’un parent ou d’une personne ayant la garde d’un enfant fait de négligences, de manifestations de rejet ou de manque affectif, d’exigences éducatives disproportionnés à l’âge.
On observe très fréquemment, chez les parents, des antécédents de maltraitance, de séparation, de rejets, sources d’insécurité foncière et de non-estime de soi. Une structure mentale pathologique, surtout psychopathique, peut également être relevée.
Certains parents d’apparence normale mais fragiles vivent dans la rigidité et la pauvreté des relations affectives ; néanmoins, la perspective d’un éloignement de l’enfant peut induire chez eux une évolution dépressive ou psychosomatique. La maltraitance se retrouve dans toutes les classes sociales.
Facteurs de risque de la violence psychologique envers les enfants
La plupart des formes de violence psychologique envers les enfants sont des événements qui se produisent dans le contexte des interactions parent-enfant et sont influencés par de nombreux facteurs. Le degré élevé de stress dans le milieu social des parents peut augmenter la probabilité que la violence physique ou verbale surgisse comme tentative de prendre le contrôle ou de faire face aux irritants ou aux événements stressants. Dans le cas de la négligence physique ou psychologique, le stress peut être si grand que les parents se désistent de leurs responsabilités parentales.
Pour certains parents, l’éducation des enfants est une tâche difficile et désagréable qui peut soudainement dégénérer en incident violent, ou se transformer graduellement en évitement ou en négligence. Le manque d’expérience en éducation et en développement des enfants et la pression ingérable du stress pourraient conduire les parents à risque à réagir de façon excessive face aux actions ou un mauvais comportement d’un enfant. Des études indiquent que leur propre enfance a souvent été difficile, parfois très traumatisante, en raison d’épisodes de violence familiale, d’alcoolisme, et des situations familiales difficiles liées à des déménagements fréquents, le chômage ou la pauvreté. En tant qu’adultes, ils trouvent la vie quotidienne stressante et irritante, et ils préfèrent éviter les sources potentielles de soutien, car il faut de l’énergie supplémentaire pour maintenir des relations sociales.
Caractéristiques des parents
Les relations parents-enfants sont les liens interpersonnels les plus anciens et les plus durables de tous. Pour la plupart des enfants, la relation qu’ils ont avec leurs parents est positive et bénéfique et contribue à poser les bases de leur bien-être et de leur capacité de résilience face aux difficultés de la vie.
La parentalité positive contribue de façon constructive au développement de l’enfant en posant les bases de ses futures relations sociales et amoureuses. A l’âge adulte, ces relations seront largement influencées par la qualité de la parentalité vécue dans l’enfance. Autrement dit, des enfants qui auront été respecté, entendus et qui auront ressenti l’amour de leurs parents accepteront plus facilement d’être digne de recevoir de l’amour, en capacité d’en donner, et pourront gérer les difficultés, les frustrations et les oppositions avec une plus grande confiance en eux.
La capacité de comprendre et de respecter les règles est essentielle à la création de liens étroits pendant le développement. En cela, les parents sont détenteurs de cette responsabilité, dans l’apprentissage de ces règles autant que dans la manière de les transmettre. Ce type de connaissances est souvent transféré de manière très explicite par les parents en termes de limites qu’ils établissent pour leurs enfants, ainsi que la manière dont ils les appliquent. Des limites appropriées aident les enfants à structurer et donner un sens à leurs mondes intérieurs, soutenant leur capacité d’identifier et de gérer des émotions difficiles, comme la frustration et l’irritation, surtout quand leur volonté est bloquée et qu’on s’attend à ce qu’ils fassent un compromis avec les autres pour atteindre un but commun.
La maîtrise des émotions est la base de la réussite de tout règlement des conflits, car elle facilite l’écoute active, ainsi que l’expression calme de son propre point de vue.
En effet, on peut observer, chez les parents maltraitants, une difficulté, voir une impossibilité, à gérer leurs émotions. Ainsi, une mère pourra « déborder » dans l’expression de ses émotions, dans l’impossibilité de les canaliser pour les exprimer par des mots, choisis et posés, qui seraient constructifs pour l’enfant. Elle ne pourra faire entendre sa colère, sa déception ou sa peur que par des expressions excessives de rejets, d’abandons et de dénigrements qui blesseront l’enfant. Un père, pourra, à l’inverse et à l’idée de ne pas contrôler ce qui pourrait « sortir » de lui, contenir l’expression de ses émotions au point de ne plus rien exprimer. Ce silence est alors perçu par l’enfant comme de l’indifférence, du rejet et donc, de l’abandon, avec pour conséquence une mauvaise estime de lui.
A l’inverse, les enfants qui ont été socialisés dans un contexte fait d’échanges et de communication respectueuse sont typiquement des camarades agréables et pleins d’attentions, et plus tard des adultes capables de maintenir des liens positifs face à des désaccords normatifs et à des sentiments de stress. Les spécialistes du développement de l’enfant appellent ces dimensions réactivité et exigence/contrôle. La réactivité est le niveau d’acceptation, de sensibilité et d’affects que le parent exprime à l’enfant, alors que l’exigence/contrôle a trait à la clarté des attentes que le parent a pour un comportement de l’enfant, ainsi que les stratégies de surveillance et de discipline utilisées pour atteindre ces objectifs. Ces deux éléments doivent être présents afin de maximiser les résultats positifs du développement de l’enfant.
L’approche autoritaire de l’éducation des enfants est positive lorsqu’elle équilibre les apports de chaleur humaine, de soutien et d’encouragements, surtout pendant les périodes d’incertitude et de stress, avec des mesures disciplinaires si elles tendent à être de nature modérées, proportionnées à l’infraction, et administrées calmement, avec un aspect de justice réparatrice et en ayant pour objectif, la restauration de la relation. Cette forme d’autorité parentale permet aux enfants d’intérioriser des normes sociales et des codes moraux qui leurs serviront à l’âge adulte. Autrement dit, s’il est important de poser des limites à un enfant, lorsque celles-ci sont accompagnées d’une assurance affective, c’est pour qu’il puisse devenir un adulte capable d’affronter les désaccords ou les frustrations sans craindre de perdre son estime de soi et leur sécurité affective.
Même si les enfants ont été exposés à une parentalité positive dès le jeune âge, ils ne sont pas pour autant immunisés contre les effets d’une réactivité inappropriée à des étapes ultérieures de leur développement. Les circonstances familiales peuvent changer, un divorce, une perte, un traumatisme ou une récession économique, et elles peuvent modifier la disponibilité du parent et affecter leur approche de l’éducation des enfants.
Selon les spécialistes en développement de l’enfant, les styles de parentalité qui n’équilibrent pas l’affectif avec l’exigence sont généralement considérées comme étant de la parentalité négative. Certains parents peuvent être déséquilibrés, en étant trop permissifs, le soutien qu’ils fournissent à leurs enfants n’est généralement pas atténué par la maîtrise du comportement ou des attentes, et ils n’ont pas recours à la discipline appropriée pour gérer les comportements socialement inacceptables. Les enfants de parents permissifs ont tendance à avoir de la difficulté à contrôler leurs émotions et, à l’adolescence, ces jeunes sont susceptibles d’adopter des comportements à risque comme la toxicomanie et la sexualité précoce.
D’autres parents peuvent être déséquilibrés, car leur approche de l’éducation des enfants est trop rigide et stricte. Ces parents peuvent placer des attentes irréalistes sur leurs enfants, sans formuler ces messages dans le contexte de l’éloge et de l’encouragement. Ces parents, dits autoritaires, ont tendance à avoir des enfants qui sont étouffés dans leur capacité à résoudre les problèmes de façon créative et sont plus susceptibles de recourir à des moyens unilatéraux ou antisociaux pour résoudre les conflits. À l’adolescence, ces jeunes se conforment facilement aux normes de leurs pairs et c’est aussi ce qui peut les rendre à risque pour transgresser les règlements et pour commettre des actes répréhensibles, en particulier s’ils appartiennent à un groupe plus ou moins délinquants.
Pour résumer, poser des limites strictes à un enfant est nécessaire lorsque la distinction à été faite, par les parents, entre le fait de vouloir réglementer le comportement de leur enfant par des formes modérées et concrètes de discipline (par exemple, les temps morts, suppression de certains privilèges comme les sorties, portables ou autre), et les tentatives des parents de contrôler le comportement de leur enfant en utilisant des tactiques psychologiques visant à porter atteinte à leur sécurité affective ou leur estime de soi, comme inciter la culpabilité, les commentaires négatifs concernant la stabilité des relations familiales, les remarques blessantes à propos des compétences en développement de l’enfant… Dans ce cas, l’exercice du pouvoir des parents est posé par des moyens de coercition psychologique bien souvent inconscients. Les parents qui ne parviennent pas à appliquer des contrôles de comportement ont souvent des enfants qui ont des problèmes de comportement, tels que la violation des normes sociales, ou le mépris et l’opposition à l’école ou ailleurs dans la collectivité. Cependant, les parents dont le style de gestion est constitué principalement de contrôle psychologique ont tendance à avoir des enfants qui montrent des symptômes de détresse émotionnelle et sont à risque accru de problèmes d’intériorisation comme l’anxiété et la dépression. Les adolescents qui ont subi un contrôle psychologique de leurs parents peuvent, soit mettre en veilleuse leurs propres opinions et leurs valeurs pour maintenir une relation, ou ils peuvent adopter l’approche de leurs parents et imposer leur volonté à leurs amis et leurs partenaires amoureux.
Certains parents, physiquement et/ou émotionnellement violents, ont tendance à proférer, lorsqu’ils sont énervés, beaucoup de menaces ou d’ordres à leurs enfants qui dépassent les exigences de la situation, plutôt que des formes positives de recommandations, conseils ou d’explication. Pour exemple : cet homme qui voulait « corriger » sa fille de 4 ans, parce qu’elle refusait de prononcer la couleur « rouge », lui asséna une telle fessée qu’elle n’alla pas à l’école jusqu’à ce que les marques qu’il laissa sur son corps disparaissent. La fillette, lui résistant, il mit en place une stratégie, basée sur l’humiliation, qui consistait à lui faire porter un bonnet d’âne dans la rue pour l’exposer aux yeux de tous. Cette forme « d’autorité » fit céder la petite fille qui cria alors, « rouge », sur le seuil de la porte ! Pour qui souhaite « dresser » son enfant le résultat peut être vu comme une réussite puisqu’elle finit par faire ce que le père attendait d’elle, non par compréhension et adhésion à la demande, mais pour fuir la honte. Or, « éduquer » ou « élever », c’est donner du sens aux attentes et en cela, cette « leçon » est un échec. Dans cette violence, le père exprime ce qui lui est insupportable, l’autonomie que sa fille commence à prendre. Il ne la contrôle plus, et sa peur inconsciente provoquée par cette perte de contrôle est à l’origine de cette réaction violente. L’expression disproportionnée de sa colère l’amena à laisser son empreinte sur le corps de sa fille. Dans un second temps, et parce qu’elle lui résistait toujours, il fit appel à un procédé qui lui paraissait moins violent, l’humiliation, mais pour lequel l’objectif était identique, contraindre. L’absence d’explications, de communication, et d’échange constructif avec l’enfant est significatif de la violence parentale. (Développement dans un prochain article sur le thème des « conséquences sur l’autonomisation de l’enfant »)
En raison des préjugés hostiles du traitement de l’information (p. ex., présumer que les intentions des autres sont hostiles et menaçantes), les parents violents peuvent mal percevoir ou mal étiqueter le comportement de l’enfant de manières qui mènent à des réponses inappropriées et une augmentation de l’agression, comme cette mère qui ne reconnait dans sa fille que les valeurs négatives qu’elle attribue au père et dont elle est divorcé. Cette femme perçoit sa fille comme le prolongement de celui qui est à l’origine de sa souffrance et projette sur elle, ce qui est destiné au père. Cette difficulté, ou incapacité, de discernement peut aussi être attribué à un état psychotique (voir « Les troubles de la parentalité » – Alain Bouregba 2013)
De plus, ces parents sont souvent peu familiers avec ce qui est approprié au développement d’un enfant à un âge donné, et imposent ainsi un fardeau indu à l’enfant. Pour exemple, alors que la mère, dépressive, déclarait à ses enfants de 9 et 12 ans qu’elle voulait mourir en mettant fin à ses jours, le père, alerté par l’aînée, lui déclara, au téléphone, qu’il fallait qu’elle se « débrouille » et que ce n’était pas son problème. Il laissa donc peser ce fardeau sur les épaules de sa fille de 12 ans avec toute l’angoisse que cela comportait. Elle fit appel au médecin qui administra un calmant à la mère et s’occupa de son frère. Cet évènement était trop lourd ou encombrant pour le père qui préféra le donner en charge à sa fille. Il ne fût pas conscient, comme la majorité des parents maltraitants des conséquences pour ses enfants. Cette réaction de « décharge » sur l’enfant l’incite à adopter des comportements inappropriés à son bon développement, tels que l’inversion de rôles où c’est lui qui prend soin du parent, devant satisfaire ses besoins ou ses rêves non réalisés, ou encore l’infantilisation où il est, cette fois, empêché de grandir car cela déstabilise trop le parent. Cela consiste encore à encourager ou à contraindre l’enfant, à abandonner son besoin d’autonomie par une implication excessive, l’intrusion ou la domination, par lesquelles ses opinions, ses sentiments et ses souhaits ne sont pas pris en compte, et sa vie complètement dirigée par le parent. (voir sources documentaires)
D’autres vont justifier leurs actes par « un réflexe », comme cette homme qui mit une gifle à une petite fille de 6 ans, au point qu’elle alla se cogner au mur, parce qu’elle avait attrapé, avant lui, les billets qui sortaient du distributeur ! Ce « réflexe », cette réaction épidermique et incontrôlée, s’expliquait par la peur qu’il avait que l’on touche à son argent ! Harpagon aurait eu moins de succès s’il s’était montré aussi violent !
Les attentes irréalistes et les attributions d’intentions négatives peuvent mener à une punition plus sévère pour un mauvais comportement de l’enfant et moins de recours à l’explication et aux méthodes positives d’enseignement. Les enfants sont réputés comme méritant des peines sévères, des menaces, et de la critique, et de tels actes sont réputés comme constituant un moyen de maintenir le contrôle.
Les principales transactions parentales psychologiquement abusives correspondent à :
- des attentes irréelles et démesurées concernant le comportement de l’enfant (dans les domaines scolaires, sportifs, culturels, intellectuels, scientifiques, artistiques, etc);
- des qualifications erronées et/ou déplacées (stupide, menteur, affreux, mauvais, fou, bête, pourri, etc.);
- des humiliations répétées en présence des autres (enseignants, pairs, amis, voisins, proches, etc.);
- des perceptions déformées et/ou délirantes (inversion des rôles, relations perverses, persécution, méfiance, suspicion, etc.)
Les pères violents, comme les mères violentes, ont tendance à percevoir leurs enfants plus négativement et se considèrent comme maltraités ou rejetés par l’enfant parce qu’ils perçoivent que l’enfant ne répond pas à leurs attentes.
Dans une récente étude canadienne, les pères physiquement et émotionnellement violents ont signalé un haut niveau de stress directement relié à la parentalité, comparativement aux pères non violents. Plus de la moitié des pères violents ont signalé des niveaux d’expression externe de la colère qui étaient supérieurs à ceux de 75 % de leurs pairs du même sexe et du même âge.
L’enfant, la famille, et les influences situationnelles
Les circonstances familiales, telles que les conflits et la violence entre partenaires intimes ont également un lien de causalité avec la violence envers les enfants. Dans environ la moitié des familles dont les partenaires adultes sont violents l’un envers l’autre, l’un ou les deux parents ont également été violents envers un enfant à un moment donné au cours de l’année précédente
Les enfants peuvent être pris dans un feu croisé d’adultes en colère, ou, dans certains cas, ils pourraient susciter un conflit entre les personnes s’occupant d’eux par un mauvais comportement ou en exigeant de l’attention. Dans les deux cas, une escalade de la crise familiale et de la violence s’amorce, et les réactions comportementales et émotionnelles des enfants à la violence créent un stress supplémentaire sur les relations entre partenaires intimes, aggravant une situation déjà explosive.
L’histoire personnelle et intime des parents peut aussi expliquer certaines de leurs réactions violentes. Comme pour cette petite fille qui, jusqu’à l’adolescence, entendit sa mère évoquer les relations hommes-femmes par des propos tels que « Pour un homme, une femme c’est un trou » « si tu étais une chèvre, ce serai pareil » » Y’a que ton cul qui les intéresse ! » etc..etc… La violence de ses propos n’est pas admise par la mère qui préfère y voir la volonté de protéger sa fille tout en se donnant l’occasion d’exprimer les peurs de ses expériences intimes. Cette violence psychologique laissera des bleus bien plus profonds, parce qu’indétectables, pour cette jeune femme en devenir, que des brûlures de cigarettes. Les traces de cette violence peuvent aussi être source de handicap à vie ! Quant à son frère, il entendit un tout autre discours. « Les hommes sont tous des salops, mais toi tu ne seras pas comme çà ! » Comme quoi ? Homme ou salop ? Pour ne pas devenir un « salop » il lui était donc, implicitement, interdit de devenir un homme. Ces mots, entendus trop souvent, finissent par briser ce qu’aucune attelle ne pourra réparer.
L’enfant est pris en otage et chosifié comme un objet au service de celui qui l’utilise pour compenser des frustrations, des complexes ou des traumatismes infantiles refoulés. L’enfant devient ainsi lieu de projection de sentiments d’hostilité, de rancœur et de divers ressentiments dont il ne saisit pas le sens. Il se perçoit comme mauvais et coupable de ne pas être aimé. Il assimile rapidement cet état de fait et ne survit qu’au prix d’un sacrifice émotionnel important et destructeur.
Valérie RENOUX
Merci pour cet article qui vient de éclairer une partie de ma vie et la situation que je vis actuellement avec ma mère (une ultime fois).
Vôtre article va m’aider à faire le deuil de cette mère pour qui, jusqu’ici j’avais fait preuve de résilience.
Merci pour cet article. Il identifie bien les processus de maltraitance des parents envers les enfants. Ces processus demeurent les mêmes dans les rapports d’adultes, quand ces derniers ne cherchent pas à y voir un peu plus clair en eux, et qu’ils font porter aux autres leurs conflits intérieurs. Toute l’humanité « galère » à cause de ça. C’est dire si le problème est épais.
L’article est intéressant, mais il reste pas mal d’interprétations : « Ce « réflexe », cette réaction épidermique et incontrôlée, s’expliquait par la peur qu’il avait que l’on touche à son argent ! » Comment savoir si c’était cela, ou la peur que l’enfant ne soit pas à sa place d’enfant en remplaçant ce geste d’adulte, en ayant cet accès immédiat à cet outil symbolique des adultes qu’est l’argent. Ceci n’est pas pour l’excuser, mais insérer de la nuance permettrai de mieux combattre ce mal des parents violents. Des parents violents, il y en a beaucoup, dire qu’ils sont violents parce que cupide ou sadique, c’est un peu court.
» Dans cette violence, le père exprime ce qui lui est insupportable, l’autonomie que sa fille commence à prendre. » En effet, son attitude est extrême. L’analyse gagnerait à approfondir en expliquant pourquoi les parents ont peur de cette autonomie. Il y a beaucoup de parents qui croient que leurs enfants doivent obéir au doigt et à l’oeil, sinon ils pourraient se faire écraser dans la rue. Les accompagner en leur disant qu’au contraire, moins les restrictions sont nombreuses, plus elles sont audibles et légitimée par l’enfant, est une piste.
Merci pour cet article.
Très bonne recherche qui invite une réflexion profonde et clairvoyante.
Bien à vous.
Merci pour encore pour cet eclairage.
Bonjour,
Je vous invite à regarder dans la rubrique « documentation », vous y trouverez des études qui présentent les profils des parents violents, comme :
« La revue internationale de l’éducation familiale 2007 » ou « les troubles de la parentalité »…
Cordialement.
Bonjour,
je travaille actuellement sur ce sujet. Ce qui pousse les parents à être violent, j’aimerais constituer une bibliographie pour sourcer les propos que j’avancerai. Auriez-vous des suggestions? Merci !
J’ai été ‘roulée, submergée ‘par l’oppression de ‘la jalousie maladive’ de mon mari, je m’en suis échappée,difficilement mais celle de ma fille ‘a suicidé ‘son fils ,mon petit-fils que je n’ai pas pu sauver.Merci !Vous et les réseaux sociaux qui révèlez autre chose’ que les apparences convenables’.
Bonsoir Valérie,
Je viens de lire vos articles et je reconnais aussi dans cette description mes parents qui m’ont maltraitée psychologiquement et aussi physiquement durant mon enfance, mon adolescence et encore maintenant en me dévalorisant, en me méprisant aucun amour et c’est la plus dur, j’en ai conçu un grand ressentiment à leur égard tout en étant blessé profondément. Contrairement à ma soeur magnifiée j’étais une bonne à rien et une fainante. Aucune culpabilité de leur part et une jouissance perverse à ces attaques, je me demandais si on pouvait les classer parmi la catégorie les pervers narcissiques ?